La Svt est une science qui s’ouvre sur tous les domaines, la zoologie, les sciences humaines, la physique…et même l’art. L’art est un concept se basant sur les sens de l’homme. En claire l’art, ça s’admire ! Mais comment relier l’art à la science de la vie et de la terre ? Je vous laisse donc admirer
Source : Olympus Bioscape international Digital Imaging Competition-Gallery 2004, Dr Jim Haseloff
Cette œuvre d’art n’est non pas faite d’huile sur toile, mais de colorants sur coupe au microscope optique de bambou. Ces colorations pourraient être issues d’une réaction avec les composées des sèves brutes et élaborées qui traversent le xylème et le phloème, soit les sucres (un peu comme le TP que l’on fait au début d’année en TS avec l’eau iodé) avec une solution colorée qui se solubilise avec les composants, ce qui donnent des molécules avec plus de 7 doubles liaisons conjuguées, donc colorée. On a plus qu’à jouer sur les doubles liaisons pour donner la couleur que l’on veut !
Sauf qu’ici, on utilise un moyen plus sophistiqué, avec notamment des molécules fluorescentes qui ont la capacité de renvoyer directement l’énergie qu’elles ont reçue par énergie lumineuse (grâce aux photons), soit par énergie chimique (comme les pigments de la photosynthèse, la chlorophylle a et b) soit par une nouvelle émission d’énergie lumineuse (La GFP que l’on observera juste après).
Il existe aussi une autre utilisation de la fluorescence, ce qui a valu un prix Nobel de chimie décerné à Osamu Shimomura, Martin Chalfie et Roger Tsien le 8 octobre 2008. Une protéine fluorescente verte (Green Fluorescente Protein, ou la fameuse GFP) est une protéine que l’on retrouve dans la méduse Aequorea victoria. Le gène qui synthétise cette protéine a été introduit par Osamu Shimomura, Martin Chalfie et Roger Tsien sur un autre gène. Nous appellerons le mélange des deux : le gène-fusion. Ce gène-fusion est alors implanté dans une cellule, qui va ensuite synthétiser une nouvelle protéine, la protéine de fusion, qui sera alors fluorescente. Cette Technique permet donc, avec un microscope à fluorescence, d’étudier la protéine et son rôle dans la cellule, n’est-ce pas incroyable ?
Mais attention ! Les images peuvent aussi être truquées par des techniques numériques : ce qu’on appelle les fausses couleurs. Cette méthode consiste à colorer une image en noir et blanc (sur les nuances de gris), pour rendre plus visible à l’homme les délimitations de zones. Ces fausses couleurs sont utilisées pour les images thermique, par exemple les images infra-rouge.
La Svt peut donc être vu comme de l’art ! Il en existe même un concours : les bio-pédoncules olympique internationale (Olympus BioScapes International Digital Imaging Competition Website), qui se joue tous les deux ans. Je vous laisse savourer les photos sur ce liens : http://www.olympusbioscapes.com/gallery/2012/.
On a essayé de réaliser une image de ce genre
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Bibliographie;: -http://www.olympusbioscapes.com/
-manuel de Svt spécialité TS (edition Belin)
-http://www.fluomin.org/
